Avec ces Rencontres, nous cherchons à :
➡️ Rassembler la sphère militante qui gravite autour des luttes ;
➡️ Visibiliser et médiatiser le mouvement des luttes locales à travers la France, son ampleur et sa force !
➡️ Faire se rassembler des réseaux de luttes qui ne se parlent pas ou trop peu, des luttes locales isolées ou organisations globales qui se battent sur des sujets connexes ;
➡️ Accélérer les dynamiques de coopération inter-luttes : les Rencontres permettront de mettre à disposition des capacités logistiques, communicationnelles, organisationnelles, financières et des compétences afin que les coalitions de luttes y organisent des temps de structuration, d’entraide, de planification et de recrutement.
➡️ Faire un temps joyeux qui célèbre nos victoires passées et qui permette d’en préfigurer des dizaines à venir !

LES CO-ORGANISATEUR·ICES
TERRES DE LUTTES


LE COLLECTIF 924
Résister commence souvent en bas de chez soi, ou plutôt par chez nous au bout de son chemin. Surtout quand y est annoncé un projet autoroutier venant balafrer des hectares de bocage.
Alors bien que sur le plan du climat, du paysage ou de l’histoire des luttes, le bocage ornais a peu à voir avec le Larzac – lieu de la première édition des Résistantes – sans doute leurs habitant.e.s partagent certains traits de caractère : y être attaché à leur territoire vivant et têtu à le défendre.
LE BOCAGE ORNAIS

Cette tradition de résistance s’enracine dans une histoire syndicale et ouvrière riche. Au début du XXe siècle, le bocage ornais était un centre névralgique de l’industrie textile, employant des milliers d’ouvrier·e·s. En 1907, la « grève des Cent Jours » a vu 5 000 ouvrier·e·s flérien·ne·s se soulever contre des conditions de travail difficiles, marquant l’une des plus grandes grèves du textile français.
Aujourd’hui encore, des militant·e·s continuent de s’organiser pour défendre leur territoire contre les menaces contemporaines, comme la 924, perpétuant ainsi une longue tradition de mobilisation citoyenne et de résilience face aux défis imposés par des projets industriels ou publics inutiles et destructeurs.
e s souhaitent incarner cette alliance entre conscience écologique et engagement social. Les luttes passées ont forgé une identité collective tournée vers la protection de l’environnement et la justice sociale. Les habitant